Déperditions énergétiques : quand vos murs laissent s’échapper 20 % de la chaleur de votre maison

Sébastien VERNET
28 août
3 min de lecture

À Dijon et en Côte-d’Or, nombre de maisons construites au XXᵉ siècle présentent encore des murs peu ou pas isolés. Qu’il s’agisse de maisons en pisé, de pavillons en brique creuse des années 30, d’habitations en béton d’après-guerre ou de lotissements des années 70–80, toutes partagent un même défaut : leurs parois sont de véritables passoires thermiques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Dans une maison mal isolée, les pertes de chaleur se répartissent ainsi :

25 à 30 % par la toiture,
20 à 25 % par les murs,
10 à 15 % par les fenêtres,
7 à 10 % par les planchers bas,
environ 10 % par les infiltrations d’air et ponts thermiques.

👉 Autrement dit, 1 kWh sur 5 disparaît par les murs lorsque ceux-ci ne sont pas protégés par une isolation performante.

Pourquoi les murs sont-ils si énergivores ?

Les constructions en briques, béton ou pisé possèdent des parois épaisses mais peu isolantes. Contrairement aux idées reçues, cette masse ne suffit pas à bloquer les échanges thermiques :

en hiver, le froid traverse les murs et refroidit les parois intérieures, créant une sensation d’inconfort ;
en été, la chaleur s’accumule dans le bâti et rend les nuits étouffantes ;
la facture énergétique peut grimper de 20 à 30 % inutilement.

déperditions énergétiques dans les maisons à Dijon

🔎 Exemple concret : une maison de 120 m² construite dans les années 70 à Chenôve, chauffée au gaz, dépense en moyenne 2 000 € par an en chauffage. L’isolation des murs par l’extérieur permet de réduire la consommation de près de 400 € par an dès la première année.

« Avant les travaux, on avait toujours froid dans le salon, même en montant le thermostat. Les murs étaient glacés et on voyait parfois de la condensation dans les angles. Depuis l’isolation, la maison garde la chaleur beaucoup plus longtemps et la façade a complètement retrouvé son éclat. »— Famille L., propriétaires d’un pavillon des années 80 près de Dijon.

L’ITE : une réponse adaptée aux maisons des années 30 à 80

Pour ce type de constructions, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) est souvent la solution la plus pertinente.Elle permet de :

réduire jusqu’à 60 % des pertes de chaleur liées aux murs,
améliorer le confort en hiver comme en été,
supprimer la sensation de parois froides,
moderniser la façade grâce à une nouvelle finition (enduit projeté, enduit bicolore, modénatures décoratives, etc.).

👀 Exemple local : à Marsannay-la-Côte, une maison en pisé isolée par l’extérieur a vu son Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) passer de E à C. Résultat : une facture allégée, un meilleur confort et une maison valorisée sur le marché immobilier.

Un investissement soutenu par des aides

Les travaux d’isolation représentent un budget important, mais plusieurs dispositifs peuvent venir l’alléger :

MaPrimeRénov’,
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE),
et parfois des aides locales proposées par certaines intercommunalités (comme Dijon Métropole qui accompagne certains projets de rénovation).

⚠️ Pour être éligible, vos travaux doivent être réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

déperditions énergétiques dans les maisons à Marsannay

L’accompagnement MAISON 2S

Chez MAISON 2S, nous connaissons bien le parc immobilier de la région dijonnaise. Chaque maison raconte une histoire et appelle une solution adaptée. C’est pourquoi nous proposons :

un diagnostic précis de vos déperditions,
le choix du matériau isolant le plus adapté (polystyrène graphité, laine de roche, fibre de bois…),
une mise en œuvre locale, soignée et conforme aux normes,
un accompagnement complet, de la demande d’aides jusqu’à la réception du chantier.